Chili
Arica
Nous arrivons au Chili par la route de Tacna (Pérou) à Arica (Chili).
La ville d'Arica est agréable à visiter. Le centre d'intérêt de la ville d'Arica est son port; nous nous rendons rapidement découvrir ce port de pêche dans l'espoir d'y déguster un bon "ceviche". Non seulement nous allons nous régaler avec le "ceviche" mais nous allons aussi profiter d'empanada très gourmandes fourrées au fromage et aux crevettes...tout ça devant un spectacle impressionnant où pélicans, lions de mer, goélands, chats...se côtoient. C'est tellement incroyable qu'on pourrait rester des heures à contempler les marins couper le poisson frais et régaler tous ces animaux qui attendent, en salivant,le moment où ils auront droit à leur part du gâteau.
Juste à còté du port de pêche, nous pouvons observer l'incessant "va et vient" des camions boliviens qui viennent à Arica, pour exporter par la mer des ressources, comme le lithium, sur des cargos portes-containers. Depuis la guerre du pacifique, la Bolivie n'a plus de frontière maritime, et cela fait encore débat aujourd'hui.
Bref, on a dormi au commissariat...
Nous démarrons une nouvelle journée avec la ferme intention de rejoindre le Parc Lauca, dans le nord-est du pays. Au Chili, beaucoup de parc nationaux sont payants, mais pas le parc Lauca. La route qui rejoint Arica à la Bolivie est très passante, et le parc Lauca (plus précisement la ville de Putre) se situe sur cette route. On devait partir au petit matin d'Arica pour "faire du stop", et donc se lever tôt. Premier "couac", on ne s'est pas levé tôt. En milieu de matinée, après avoir fait une dernière fois la tour de la ville, après avoir fait l'heureuse découverte de la tarte "fruits de la passion meringuée", on s'est dit qu'il était temps de démarrer le stop. Rien ne sert de courir, mais il faut partir à point. Pour commencer le stop sur un axe stratégique, il faut sortir de la ville en marchant. 1h30 plus tard, et 6 kilomètres plus loin, on est sorti de la ville. Enfin presque, 30 minutes plus tard, et 2 kilomètres plus loin, on est vraiment sorti de la ville. Il nous reste 130kms à faire, les 30premiers kilomètres se font bien, avec un jeune homme qui va vers le nord, et ensuite une dame en camionette, qui se dirige vers Poncochile. Nous arrivons vers 15h00 à Poncochile, le temps d'un picnic bien mérité. Nous reprenons le stop, sans aucun succès, peut-être que les camions ont peur de devoir passer le frontière bolivienne avec nos gros sacs. Notre enthousiasme encore intact et nos sourires ne font rien, on reste bloqué en pleine campagne, presque au milieu du désert, avec une seule route de moins en moins passante au fil de la journée. Le temps de visiter la plus vieille église du Chili à quelques mètres de nous, nous observons des Chiliens faire du stop avec réussite en 5minutes... Il nous reste une centaine de kilomètres, mais cela représente plusieurs heures de trajet pour des camions chargés à bloc, en pleine montagne! Le soleil va bientôt diminuer, et nous connaissons la première désilusion du voyage. On nous dit qu'il y a une auberge de jeunesse à Poconchile (vu la grandeur du village, on a du mal à y croire). Après une vaine recherche de l'auberge, nous prenons une décision importante, nous allons dormir dans nos duvets dans la plus vieille église du Chili! Nous traversons la route pour manger des enpañadas, et se poser un peu. On commence à être au bout du rouleau. Katy se rend au toilettes, elle est encore au bout du rouleau. Au moment de retourner dans l'église pour y passer la nuit, on trouve la porte close... On se rend dans la maison du gardien de l'église, pour demander si c'est possible de dormir dedans, et on tombe sur...une paraguayenne (on ne sait pas pourquoi, le petit monsieur qui garde les clés n'est plus là)! Il fait nuit noir, mais il nous reste un brin d'optimisme. La caserne des "carabineros" (commissariat) est allumée, on trouve ici un soutien important, le plus jeune de la caserne vient nous aider à faire du stop en arrêtant les voitures! On nous emmène ensuite en girophare, à la recherche de l'auberge de jeunesse, puis on revient vers la caserne. Une thé nous est servi, on nous propose même à manger, et on se délecte de discutions parfois trop sérieuses! Il est 22heures, notre optimisme est récompensé. Notre duvet sera bien utile, on nous trouve une petite place par terre au milieu des archives. En nuit insolite, on vous promet de faire mieux! Bref, on à dormi dans le commissariat.
PS: Nous apprenons plus tard que le stop fonctionne mieux le matin sur cette route, chose que nous avons pu vérifier dès le lendemain matin, 8h00.
Putre et le parc naturel Lauca
Le parc naturel Lauca est une réserve mondiale de la biosphère, elle comprend la pré-cordillère et le début de l'altiplano. Ce n'est pas un parc "fermé" comme on pourrait l'entendre, simplement une immense réserve ou les plantes et les animaux sont protégés, au milieu d'un désert aride, où les cultures ne sont pas possibles. Ici, les locaux vivent un peu du tourisme (dans le village de Putre), quand d'autres sont éleveurs de lamas, ou d'alpagas (pour vendre la laine). Dans le parc, on peut trouver des lamas, alpagas, vigognes, guanacos, viscaches, des pumas, des flamants roses, la guallata (mouette des andes), le cormoran à aigrette, le condor... On peut aussi trouver des nandous, mais plus au Sud, dans le salar de Surire (on y est pas allé). Au milieu de tout ce désert, et au pied des montagnes, à quelques kilomètres de la Bolivie; se trouve l'incroyable lac Chungará! Nous, on adore ce type de paysage, cela nous rappelle l'importance de toujours s'emerveiller de ce qui nous entoure, et où que l'on soit. Découvrez avec nous le parc naturel Lauca, et remercions Katy pour les montages photos :) Bonne balade...
San Pédro de Atacama
Le trajet retour de Putre à Arica sera beaucoup plus simple: nous embarquons dans la voiture aménagée de "Lucien et Virginie", puis, le bus de nuit nous emmène d'Arica à Calama. Dans cette région, les mines de cuivre, et son exploitation font vivre les habitants. Calama, et surtout la région de San Pédro est un passage incontournable pour les personnes qui visitent le Chili en 15 jours ou 3 semaines.Ici, l'agriculture n'est pas possible, l'eau se fait rare, nous sommes dans la région la plus aride du monde (moins de 0,8mm par an); néanmoins, le désert d'Atacama justifie à lui seul le détour. Pour ne pas être dépendant des tours-opérateur de San Pédro, nous avons décidé de louer une voiture à Calama, ce qui s'est averé être un bon choix stratégique. Le paysage, composé de volcans, déserts, déserts de sel, geysers, et sources chaudes, nous fait vivre un précieux moment de solitude. Après une nuit de repos dans une auberge de jeunesse sommaire, mais recommandable, nous nous dirigeons de bonne heure vers le Lac Chaxá, lagune salée où le temps s'arrête, devant un spectacle fascinant de flamands roses andins venus profiter des eaux salées pour y trouver de la nourriture. Non loin de là, nous découvrons aussi "la vallée de la mort - ou vallée de Mars", et la "vallée de la lune", avec des formations rocheuses peu communes. Il faut faire des choix quand on vient à San Pédro, c'est la raison pour laquelle on décide de faire l'impasse sur les geysers de Tatio, actifs très tôt le matin (les curieux feront une recherche sur internet). Nous passons 3 jours, et 2 nuits, et l'on se plait à flanner dans les ruelles en terre battue. Malgré le fait que San Pédro soit très touristique, on serait bien restés plus longtemps, pour profiter du spectacle de la nature qui nous entoure. Sur les conseils de "Lucien et Virginie", nous allons continuer notre voyage vers le Sud, retrouver la ville de La Serena, proche du "parc national de los pinguines". Ce sera l'occasion de découvrir la région, mais aussi peut-être de ralentir un peu le rythme de notre voyage.
Dans la vallée d'Elqui
Nous décidons de partir pour deux jours et une nuit dans la verdoyante vallée d'Elqui. Au milieu des montagnes, la vallée, irriguée par le Rio Elqui, permet l'agriculture, et la viticulture. En plein coeur de la vallée d'Elqui, se trouve le petit village de Vicuña, capitale mondiale de l'astronomie. Le ciel est ici l'un des plus purs du monde, avec plus de 300 nuits sans nuages par an. Sans pollution lumineuse, la tombée de la nuit laisse apparaitre les milliers d'étoiles et... la voie lactée à l'oeil nu! On a donc pu, dans l'auberge de jeunesse, s'allonger sur le transat, profiter et... compter les étoiles filantes! De nombreux astronomes (certains sont français), travaillent dans les observatoires, et permettent aux touristes de regarder le soir dans les immenses télescopes; en ce moment, il est possible de voir Jupiter. La vallée semble un bon terrain de jeu pour les passionnés! S'il faut bon (et chaud) en journée, les nuits sont fraiches, la température est souvent négative, notre duvet n'est pas de trop (on a pas encore vu de radiateur en Amérique du Sud). Ce climat permet à la région de vivre du vin, -les bouteilles de Syrah, Merlot, Cabernet sont très bon marché-, mais aussi de distiller du Pisco, qui est l'alcool local au Chili.
Nous allons maintenant passer quelques jours à La Serena, pour faire du volontariat dans une auberge de jeunesse (Hostal Cosmo Elqui). Pendant 10jours, nous allons travailler quelques heures par jour contre le lit; le petit déjeuner, et l'accès à la cuisine; ainsi, nous pourrons profiter de notre temps libre et de nos jours de repos pour découvrir la région.
La Serena
Nous avons démarré notre volontariat dans la ville balnéaire de la Serena (200 000habitants), proche du Pacifique. JB travaille de 0h00 à 8h00, il est veilleur de nuit, et fait le nettoyage de la terrasse. Katy prend sa place à 8h00, et s'occupe des petits déjeuners, des lits; et du ménage jusqu'à 14h00. Pour beaucoup de chiliens et d'argentins, le volontariat est un moyen économique de voyager, et de faire des rencontres.
De nombreux touristes font un arrêt à La Serena pour découvrir les alentours: la ville de Coquimbo, la vallée d'Elqui, l'observation des étoiles, et le parc national "de los pinguines". Ce parc national, situé au nord de La Serena, et la "punta choros", permettent d'observer les pélicans, lions de mers, dauphins, pingouins de Humbolt, loutres, et les baleines quand elle sont là. La région est belle; elle mérite de s'y attarder quelques jours quand on le temps. Depuis le début de notre voyage, avons vécu au rythme des fêtes de la ville à Lima, des "fiestas patrias" de Cuzco, de la fête de la Pachamama au lac Titicaca, et de la fête de la création de la ville d'Aréquipa. Une fois n'est pas coutume, "La Serena" est en fête, pour l'anniversaire de la ville, avec en prime un concert sur la place des armes! Le pays prépare aussi l'importante fête du 18/19 Septembre, où de nombreux chiliens sont en vacances (le 18 et le 19 sont des jours fériés). Actuellement, de nombreux drapeaux aux couleurs du Chili (et donc de la France) arborent les rues, et décorent les voitures, les bus ou les magasins.
On vous remercie pour tous vos messages, et surtout on vous souhaite une bonne reprise, ou une bonne rentrée! Pour les lecteurs fidèles, vous allez bientôt être incollables sur le Quiz tour du monde. A bientôt pour de nouvelles aventures!
Valparaíso
Peu de temps après avoir quitté nos amis de La Serena (Pato, Sofí, Agustina, ...), un nouveau volontariat nous attend à Valparaiso, plus au Sud. Auprès de Roccio, et Nicolas, dans une luxueuse chambre d'hôte, nous travaillons de 9h00 à 13h00, avec 3 jours de libres. Les tâches qui nous sont confiées sont l'entretien du jardin, l'aide aux petits travaux de bricolage, et le ménage des habitations. Katy fera même quelques photos pour alimenter les sites internet Instagram et Booking!
Ce pied à terre nous permet de découvrir la ville de Valparaiso, située à 2heures de bus de la capitale. Elle est connue pour ses funiculaires à fort dénivelé et ses maisons colorées qui se dressent au sommet des falaises. L'art est partout, comme dans tout le Chili, le street art décore chacun des quartiers, où il est bon de passer, et de repasser pour trouver les détails qui parfois nous échappent. Les maisons, toits, escaliers, sont décorés, quand le son doux son du piano ou de la guitare nous accompagnent, dans les quartiers bohèmes. Le "Cerro Alegre" et "Cerro Conception" sont nos coups de coeurs.
Ville portuaire, Valparaiso nous offre -comme à Arica- un spectacle de lions de mer et de pélicans qui viennent près des bateaux se nourrir à moindre effort. Le pays est en fête, Roccio et Nicolas nous invitent à la table familiale pour déguster une bonne parilla (grillade), autour d'un verre de vin (et même plusieurs); ici, comme partout, les chiliens sont d'une extrême gentillesse. Un bus de nuit de 12heures nous emmène maintenant vers Pucón, pour découvrir la région des lacs, et faire quelques randonnées.
Les échanges de nos rencontres commencent toujours en espagnol souvent approximatif... Parfois, c'est un espagnol à la sonorité allemande, ou anglaise. Suite au "Holà", nous échangeons quelques mots, quelques phrases, et parfois de longues discussions. Il nous arrive aussi de parler espagnol pendant quelques instants, avant de se rendre compte que tout le monde est français!!! (Ah, vous êtes français?, nous aussi, vous venez d'où?, de bretagne?, nous on vient de Nantes!).
Petit clin d'oeil à cette scène culte entre Funès et Bourvil, nous, on se reconnaît bien dans ce passage :)
Pucón
Pucón est un joli petit village en bois, paisible, au début de la région des lacs. Après avoir posé les sacs dans une auberge de jeunesse charmante, nous partons à la découverte de la ville. Loin de l'agitation des grandes villes, Pucón est un spot idéal pour les amoureux de sport et de nature. La saison de sport d'hiver se termine, nous croisons quelques touristes qui viennent encore skier sur les pentes du volcan Villarica. Plus de 2 000 volcans sont repertoriés au Chili, et 60 sont encore en activité! Parmi eux, le Villarica (situé à 15 kms de Pucón) est l'un des plus dangereux, et s'est réveillé récemment. En ce moment, l'alerte orange est déclarée, et menace la région (le plan d'évacuation est connu de tous). En avalant notre café le matin, nous voyons de la fumée sortir du volcan... autant vous dire que nous ne sommes pas très fiers! En 2015, 3 000 personnes ont du être évacuées, mais ici, tout le monde semble habitué!
Les pierres qui bordent le lac de Pucón sont des pierres noires, volcaniques, la vue sur les volcans et les montagnes alentours est magnifique, et l'air est d'une pureté incroyable! En levant notre tête, nous observons des perroquets verts, rouges, et jaunes se chamailler. Nos jambes trépignent d'impatience; après avoir pris des infos auprès de l'office de tourisme, nous partons dans le parc national Huerquehue pour une nouvelle journée de randonnée. Jean-Baptiste s'indigne à nouveau auprès des gardes forestiers de la CONAF..... au Chili, tous les parcs nationaux sont payants! (et le tarif n'est pas le même pour les locaux et les étrangers). Nous avons prévu de marcher 5 heures, pour rejoindre le Lago Verde, et sa forêt d'Araucarias. Le début de randonnée nous plaît beaucoup, le sol est agréable, et les quelques miradors permettent à Katy de "graver" l'instant. La montée se fait bien au rythme de petites pauses réconfortantes (surtout pour celui qui porte le sac!). Le chemin de terre humide laisse peu à peu place à un chemin fait de neige et de glace. Le dernier kilomètre de notre randonnée est une côte completement glacée (on aurait pu nous le dire, bref!). Malgré un soleil réconfortant, notre progression est plus difficile sur une surface que l'on ne maitrise pas. Ce qui devait arriver arriva; une belle glissade sur les fesses nous fait redescendre la pente plus vite que nous sommes montés! Plus de peur que de mal, nous décidons de jouer la sécurité et de faire demi-tour, avant même d'atteindre notre objectif. C'est tout de même bien fatigués que nous attrapons de justesse notre bus, avec une dernière ligne droite digne d'un Usain Bolt au top de sa forme.
Tombés sous le charme du volcan Villarica, nous décidons de rester quelques jours. Bien que tentés par les activités sportives proposées par les tours opérateurs (ski, pêche sportive, rafting), nous continuons d'explorer les alentours à pied; une randonnée méconnue de 2heures nous emmène vers la cascade du "Salto Claro" (cascade de 80m, mur végétal naturel), et une courte ballade sur les bords de la Playa Blanca, devant une eau cristalline, sont pour nous de vrais bonheurs! Le froid fait son apparition au fur et à mesure que nous allons vers le Sud, il a plu seulement 2 heures depuis le 1er Juillet... Allons-nous bientôt redécouvrir le plaisir de marcher sous la pluie?
Puerto Varas
La grisaille du Sud du Chili contraste avec l'accueil chaleureux qui nous est réservé à chaque arrêt. Nous posons nos valises dans une petite auberge de jeunesse familiale, où la guitare réunit les voyageurs autour d'un verre. La ville de Puerto Varas est née de la colonisation allemande dans les années 1850, ce qui en fait une petite ville très atypique ; les maisons sont en bois, et on y trouve des restaurants allemands. La région des lacs se poursuit ici au pied des volcans Osorno et Calbuco. Une surprenante randonnée de 6h00 au pied du Volcan Osorno offre de magnifiques panoramas sur les lacs, et la région, c'est le Paseo de la desolación. Pour nous, c'est un véritable coup de cœur, nous y rencontrons un Québécois qui voyage seul, et deux Chiliennes de Santiago. La randonnée permet un dépaysement complet, varié, au milieu de nul part. La région, bien que touristique, offre d'autres découvertes, nous entamons une nouvelle randonnée sur le sentier du Solitario (on a compris pourquoi), qui nous mène vers la Laguna Verde. Quelques agences proposent des "tours" organisés, mais nous optons pour les bus locaux quand cela est nécessaire.
Émerveillés par la région des lacs, nous mettons à nouveau le cap au Sud pour rejoindre l'île de Chiloé, et ses maisons en bois sur pilotis... Une famille nous accepte en volontariat pour travailler à la ferme dans le nord de l'île à 19kms de la ville d'Ancud. Seul souci, il n'y a pas de bus pour rejoindre la ferme, ça promet....
L'île de Chiloé
Beaucoup de voyageurs oublient -à tort- où méconnaissent les richesses de l'île de Chiloé. Dans une ambiance humide entre terre et mer, l'île est une terre de mythes et de légendes parmi lesquels le Trauco*, le Caleuche ou la Pincoya, apportent un côté mystique au lieu. Sur les 150 églises présentes sur l'île, pas moins de 16 sont inscrites au patrimoine mondial de l'UNESCO. La structure des églises est en bois, comme les habitations de l'île, système antismique imparable (le plus violent tremblement de terre du monde enregistré à eu lieu à Chiloé en 1960). Certains "Chilotes" craignent une déforestation de l'île dans les années à venir, car un pont va être construit pour rejoindre le continent. Les habitants, bien qu'ils parlent très -trop- vite, et dans un "patois" local, sont très sympas. Ainsi, le stop est monnaie courante, pour compenser des bus parfois rares, et fonctionne bien!
Nous avons passé la première semaine en volontariat dans une ferme presque autonome, près du Pacifique. Les journées sont dures, longues, mais les échanges valent plus que quelques efforts... Chaque jour, il faut sortir les 60 moutons, faire du bois, travailler dans la jardin, nettoyer... Katy travaille même dans le restaurant pour préparer un "Curanto", spécialité de l'île, mélant des fruits de mer, de la viande et des pommes de terre. Le "milcaos", sorte de beignet de pomme de terre et de viande est aussi un incontournable ! Dans la ferme, tout le monde travaille en famille, les tâches sont bien définies. Gisela va en ville pour vendre quelques plants de légumes, Iris, la doyenne s'occupe des 8 vaches... Iris nous confie que l'arrivée de l'électricité à changé sa vie (en 2004), pour autant, cette ferme coupée de tout a accueilli plus de 50 volontaires depuis 2010! Nous, on trouve vite notre place, on partage tous les repas en commun. La semaine passe vite, mais aussi fort que l'accueil est chaleureux, la séparation est difficile ! Quelle leçon de vie d'une famille qui vit sur de petites économies...
Un bus nous emmène vers Castro, plus au Sud, et ses célèbres maisons sur pilotis (palafitos), c'est très joli. Nous prenons du plaisir à visiter la ville, et les alentours, malgré une grisaille persistante. Si l'île de Chiloé est un paysage vallonné très vert, c'est qu'il permet aussi quelques treks sympas. Ainsi, accompagnés d'un ami Italien et d'une française, nous avons pu randonner dans le parc national Chiloé. La végétation, très dense est surprenante. Le sentier n'est pas très long, mais il est tout à fait recommandable, car il offre un autre point de vue de l'île. Nous passons 3 nuits dans une auberge de jeunesse chaleureuse avant de rejoindre en stop la ville de Quellon, pour prendre un ferry pour Puerto Cisnes. Ici débute la Patagonie et le fameuse carretera australe. Le Sud du pays, plus ouvert et accueillant, nous réserve encore bien des surprises...
*Le Trauco est un petit personnage laid avec un fort pouvoir de séduction. Quand les hommes partent en mer pour plusieurs mois, et qu'ils découvrent à leur retour que leur femme est enceinte, on dit que c'est le Trauco qui est passé par là... Plutôt amusant, non?
Recette des empanadas
Qu'est ce qu'on mange ce soir? Voici la recette des empanadas. Au Chili, on en trouve un peu partout (ils sont soit frits, soit cuits au four). On trouve des empanadas de "carne", "queso" ou de "pollo y queso"...
A vous de jouer... Envoyez -nous vos photos! Vous pouvez nous contacter sur l'application gratuite WhatsApp, notre numéro est le +33625850585
Patagonie Chilienne
Nous quittons l'île de Chiloé sur une petite péripétie. En effet, Katy oublie les clés de notre cadenas à l'intérieur d'un casier de notre auberge de jeunesse. Pendant plus d'une journée, impossible de récupérer ce qu'il y a à l'intérieur... En plus, c'est le cadenas le plus gros et le plus "sécurit"! On essaie toutes les techniques, dans l'auberge de jeunesse, tout le monde se mobilise ; malgré les "j'ai vu ça dans un film", "je sais l'ouvrir avec un trombone", "on va le casser avec un marteau", rien ne fonctionne. Katy trouve finalement un vendeur d'outils fort gentil qui nous depanne en 1seconde avec une pince Napoléon ! Plus de peur que de mal !
L'île de Chiloé marque le début de la Patagonie Chilienne. Au Sud du Chili, il fait plus froid, les villes (ou villages) sont plus isolées; la carretera australe est la seule route qui permet de rejoindre "La terre de feu" tout au Sud. En hiver, la neige est partout, et complique les déplacements. Pour nous, l'été arrive, cela facilite les choses. Paradoxalement, les gens sont beaucoup plus ouverts (on nous avait prévenu).
Notre objectif est de rejoindre la ville de Coyhaique, pour y faire quelques treks. En sortant du ferry, le hasard nous fait rencontrer Eduardo, il est 5heures du matin. Après quelques échanges sur le football, Eduardo nous explique qu'il est le président du District de football, et qu'il voyage pour accompagner des arbitres officiels. Eduardo nous invite à dormir dans sa maison secondaire, dans la ville de Coyhaique (on y passe finalement 3nuits). Il tient à nous emmener au restaurant, nous fait visiter la ville, le lieu où il travaille (il est aussi mécanicien), aussi, nous allons prendre le goûter (thé-empanada) chez son parrain. Eduardo est fier de nous rappeler que la Patagonie est l'un des endroits du monde où la qualité de vie est si bonne, il n'y a pas d'industrie, et donc l'air et l'eau ne sont pas (semble t-il) contaminés.
C'était une belle rencontre, Eduardo nous invite à revenir un jour, lors d'un autre voyage. Jean-Baptiste pourra même travailler dans le football! Nous prenons la route pour Puerto Tranquilo, plus au Sud. Sur un chemin de terre sinueux, près du vide, on se croirait sur les routes de l'extrême, mais le chauffeur de bus est vigilant. Derrière nous, le bus doit patienter 5heures, il y a des travaux de rénovation. En hiver, le bus met parfois plus d'une journée pour arriver, il ne faut donc pas être pressé ! Puerto Tranquilo est un petit village...disons, ravitaillé par les corbeaux. Beaucoup de touristes y font un arrêt pour visiter les célèbres "Capilla de Mármol", de notre côté, on fait le choix du trek sur le glacier exploradores, miracle de la nature!
Nous rencontrons Clément et Lisa, deux français sur les bords du lac qui borde Puerto Tranquilo, avec qui on partage de belles discutions, et une bonne bière artisanale ! Bonne continuation à vous deux! Un Chilien nous invite à dormir chez lui, finalement quand on arrive chez lui, il nous a aussi préparé à manger. Nous rencontrons 3 chiliennes qui voyagent grâce au Couchsurfing, et qui dorment aussi chez lui. C'est assez sommaire, il n'y a pas d'eau, pas d'électricité, il faut donc boire l'eau du Rio, et utiliser les bougies. Pour les toilettes, il faut aller dehors, ou traînent quelques vaches dans les 10 hectares qui appartiennent à ce Chilien attaché à la nature. Pourquoi des vaches? Parce que si je mets des chèvres, le puma pourrait venir les tuer! OK, pour nous ce n'est pas très rassurant pour le pipi-nature mais bon, c'est la Patagonie. Après une soirée de partage et de fiesta, le réveil est dur. Comme il n'y a pas (ou très peu) de bus pour rejoindre Chile Chico, nous décidons de le faire en stop. Après 5heures de route dans 3 véhicules différents (4x4, jeep, camion), nous arrivons à la frontière entre le Chili et l'Argentine. On se rend compte que depuis une semaine, les rencontres se sont enchaînées à la vitesse de l'éclair. Il faut que l'on se pose pour digérer tout ça, comprendre pourquoi, et avec une telle facilité on nous a ouvert des portes...
Alors que la colère monte au Chili, (comme pour imiter ce qui s'est fait en Équateur il y a un mois), nous allons passer la frontière pour travailler comme volontaires dans la (petite) ville de Los Antiguos, en Argentine. Ainsi, nous sommes bien loin des manifestations de Santiago. Dans un cadre irréel, au bord d'un lac et au pied des montagnes, nous allons rejoindre Carla qui gère des "cabanes" pour accueillir les touristes. Ce sera, il faut le dire, un peu plus tranquille que dans la capitale...
Patagonie argentine
Nous passons facilement la frontière, et nous arrivons dans le petit village de Los Antiguos. Carla nous attend, nous allons travailler 10 jours avec elle, pour nettoyer ses "cabanes de luxe" avant la haute saison (et oui, l'été arrive!). Nous travaillons 5 heures par jour, en échange des repas et de l'hebergement. Carla nous explique qu'elle aime bien recevoir des français pour le volontariat; "ce sont de bons travailleurs", elle nous invite avec sa famille, pour partager un "asado" argentin (barbecue). Le pays connait une forte crise économique depuis les années 2000, cliquez ici, pour voir la chute de la valeur du Peso argentin depuis 2004... Beaucoup d'argentins cherchent à quitter le pays pour travailler au Chili et gagner davantage, où pour rejoindre l'Europe quand c'est possible (de nombreux argentins ont la double nationalité italienne ou espagnole). Le dollar, très apprecié, est une valeur refuge.
Los Antiguos est un tout petit village au milieu des montagnes, au bord d'un lac immense. Nous profitons de notre temps libre pour aller courir, faire des photos, où pour pêcher le saumon sauvage essayer de pêcher! Depuis le début de notre voyage, nous rencontrons beaucoup de voyageurs à sac à dos, qui comme nous, partent voyager sur plusieurs mois; ici, on fait la rencontre de Katja (allemande) et Tamara (américaine) qui voyagent seules en Amérique centrale et du Sud. Nous les quittons pour rejoindre El Chalten, plus au Sud; nous empruntons une petite partie de la mythique Ruta 40, qui traverse le pays du Nord au Sud, et qui est longue de 5 194 kms.
El Chalten est la capitale du trekking; -véritable paradis pour les randonneurs-, elle offre un point de départ idéal pour de nombreuses randonnées à la journée. Nous y restons 3 jours, et comme notre emploi du temps est -toujours- bien chargé, nous programmons 3 treks. La météo est souvent capricieuse en Patagonie, il n'est pas rare de connaître les 4 saisons (pluie, neige, vent, soleil, forte chaleur) dans une journée. Nos profitons de la plus belle journée pour rejoindre le célebre Fitz Roy, par un sentier (4heures aller/4heures retour) très agréable. Cette journée est pour nous un véritable coup de coeur! Nous aimons beaucoup l'ambiance et les possibilités qu'offre la ville, "en plus", rajoute Katy "les gens sont supers gentils ici". Dans le Sud du pays, l'été austral offre de la luminosité de 5h00 à 22h00, c'est donc idéal pour flâner sur les sentiers de randonnée! En chemin, un panneau nous explique "si vous rencontrez un puma, considérez cela comme un cadeau de la nature, mais suivez tout de même les instructions suivantes.....". Toutefois, quand on sait que le mâle peut mesurer 2m de long, et qu'il peut sauter 12m en longueur, on prefère ne pas le croiser du tout!
Encore un fois, c'est au Sud que nous mettons le cap, pour rejoindre la ville d'El Calafate, qui permet de rejoindre le Perito Moreno, glacier de 250kms², et de 40m à 80m de haut. Le glacier est à 80kms de la ville, nous tentons l'aventure en stop; ce sont deux israeliens d'un certain âge qui nous emmènent (une cinquantaine d'année!!!), et deux allemands qui nous ramènent. Le glacier est l'un des seuls à "gagner" du terrain, il avance de 2m tous les ans, malgré un zone de "rupture" où de gros blocs de glace se détachent de la paroi, dans un fracas énorme. Une étrange sensation de silence se dégage devant le Perito Moreno aux couleurs bleutées, qui livre son spectacle. Plus au Sud, c'est la terre de feu (nous n'allons pas y aller), et les villages du bout du monde. De notre côté nous allons rejoindre Punta Arenas au Chili, située dans le détroit découvert par Magellan, les passionnés pourront y visiter le musée Nao Victoria avec les répliques des bâteaux des navigateurs.
Au revoir Amérique du Sud
Notre aventure en Amérique du Sud se termine... Après avoir arpenté les routes d'Equateur, du Pérou, du Chili et les routes les plus australes de Patagonie, on met le cap vers l'Océanie. C'est avec des souvenirs plein la tête et plein le coeur que nous quittons l'Amérique du sud.Nous avons aimé ces étendues immenses de prairies, de déserts, de montagnes et même de volcans souvent encore actifs. Ce continent sait nous rappeler à quelle point la nature est belle et précieuse et que les animaux sont à leur place en pleine liberté. Les gens ici ont eux aussi marqué nos esprits avec leur " Qué le vaya bien " à répétition qui signifie un 'au revoir' affectif et bienveillant. Ils savent acceuillir et vivre au rythme de la nature malgre la situation économique et politique compliquée dans chacun de ces pays.
[Nous n'avons malheureusement pas visité la ville de Santiago - seulement l'aéroport-, lieu où nous devions réaliser 2 defis.]
Changement de décor en perspective... Suivez-nous en cliquant sur AUSTRALIE.
Date de dernière mise à jour : 25/09/2020
Commentaires
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- 1. Marie Guittet Le 09/11/2019
Encore et toujours de beaux paysages et de belles rencontres au fil de votre périple. Un autre continent à venir, hâte de voir la suite. Prenez soin de vous les copains gros bisous -
- 2. Marie Claire Le 09/11/2019
Magnifiques paysages ...grandiose
Et pour finir les danses super rythmées et très colorées..On aurait envie d y participer.
Bonne continuation dans un tout autre pays.
Biz -
- 3. les petits Ménard Le 07/11/2019
Salut,
C'est super beau, vous nous faites rêvé. Léo veut venir vous retrouver tellement il a adoré.
Gros bisous et bon courage pour tonton JB pour partir en Australie lol. -
- 4. Jacky Fonteneau Le 07/11/2019
Coucou de Châteauroux ( et oui les Pierres Couchées sont en hivernage...)
Encore bravo pour vos photos et vidéos ainsi que vos commentaires qui nous font rêver....
Bonne continuation dans votre périple .
Bisous à vous deux.
Françoise et Jacky Fonteneau -
- 5. JMLUCE Le 01/11/2019
COUCOU !
superbe video du glacier !! j'adore !!
grosse bise à vous,
je suis avec eric à mister minit. je regarde votre site pendant qu'il travaille , hihi. -
- 6. Gilles MERLET Le 29/10/2019
Bonne idée de passer en Argentine, nous sommes rassurés ça gronde un peu au Chili (surtout sur Santiago). Que de belles rencontres vous faites c'est super, profitez-en un max, on en profite avec vous et on aime ça. -
- 7. Max Guittet Le 29/10/2019
Toujours un plaisir de vous lire et de regarder vos photos. Vous avez l'air de faire un paquet de rencontres. Au delà de ces magnifiques paysages, je pense que vous vivez une belle aventure humaine. Continuer à ns faire partager ça. Bises à vs 2 -
- 8. Elise Le 25/10/2019
Encore de belles photos et de beaux récits !
A quand une petite photos des mascottes
Des bisous -
- 9. François Le 24/10/2019
Pas mal cette petite île de chiloé ! En tout cas l'été prochain, vous êtes commis d'office pour vous occupé de mes biques ! -
- 10. Gilles MERLET Le 15/10/2019
Coucou,
Non, non, vous n'êtes pas solitarios, nous sommes avec vous (au moins une fois par semaine). -
- 11. Nicolas. C du caav Le 08/10/2019
Ouaaah merci bcp à vous pour ces récits, ces photos et la qualité des vidéos ! Ont voyagent av vous et s'est merveilleusement magnifique ! Quoi dire à part que ça donne vraiment envie de ne pas être condamné à essuyer nos plates chaussures sur le même pavé toute une vie ! Merci Katy moi qui suit h24 alité actuellement ça fait voyager !!! Bonne continuation à vous-
- katy-jbLe 17/10/2019
Merci pour ton commentaire Nicolas!! Je suis triste de savoir que tu n'es toujours pas remis sur pied! Je te souhaite plein de courage et nous allons continuer à partager nos chaleureuses rencontres et les paysages magiques qui nous entourent!! Bise à toi mp
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- 12. Isabelle Le 07/10/2019
Cette région est magnifique et dans mes souvenirs ressemble un peu à la Suisse. Pas étonnant que les allemands s’y soient arrêter ! Êtes vous passé à Puerto Monte ?-
- katy-jbLe 17/10/2019
En effet la régions des lacs est magnifique et tellement apaisante!! Il est vrai que cela peut faire penser à la Suisse. Nous n'avons pas découvert Puerto Montt pour des raisons de timing, de Puerto Varas nous sommes directement allé sur Chiloé.
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- 13. Gilles MERLET Le 01/10/2019
Coucou les aventuriers,
Dommage que vous soyez si loin, cette année à l'UTL j'ai une conférence sur le street art et nous irons visiter Angoulême et ses murs peints dédiés au 9ème art (La BD), évidemment c'est pas VALPA mais on fait ce qu'on peut.
C'est génial de voyager avec vous.
Bizz -
- 14. PASQUEREAU MARIE NOELLE Le 25/09/2019
coucou les jeunes,
çà y est on a repris les impros, et on parle souvent de vous ! ! Les oreilles doivent vous siffler ! Surtout si vous êtes en altitude !!!
Kathy, surtout prends bien tous les accents pour nous les restituer à ton retour !! sans rire !!!
Nous voyageons avec vous !! c'est formidable .
A bientôt !!
MNoêlle-
- katy-jbLe 30/09/2019
Merci pour ton message Marie No!! Nous aussi on pense beaucoup à vous mais de notre côté, ce sont surtout les oiseaux qu'on entend siffler ici
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- 15. C et JY Le 23/09/2019
Le street art, c est trop beau ! Cette ville est magnifique et Katy se fond bien dans les couleurs !!!
Plein de bisous... -
- 16. Charlene Le 17/09/2019
Ouahhhh les photos sont canons! Trop drôle ta bouille Katy! Dans ton élément, ça fait plaisir à voir! Ta binômette ;) -
- 17. Camille Le 17/09/2019
Ça donne envie tout ça!!!
Ta joie de vivre nous manque en tout cas Katy!
Profitez bien, vous nous faites rêver
Caca -
- 18. Daniel Vételé Le 10/09/2019
Bonjour mes amis,
merci pour vos photos et vidéos, très bien expliquées qui nous font rêver. On vous suit, pas à pas ... ou presque.
Cela nous donne des idées de voyages futurs, pourquoi pas! Nous arrivons de l'île de Malte, là aussi une destination de rêve avec la belle ville de La Vallette et ses immenses remparts, son patrimoine très riche et tous les souvenirs de l'Ordre des Chevaliers de Malte.
Ce matin, ce fut notre première marche à Coulvée avec papa Quentin... papa ou presque et encore, comme je lui ai dit, il est déjà papa depuis 9 mois... Un temps idéal comme toujours le mardi matin... C'était la condition première demandée à Quentin : le beau temps tous les mardis comme avec J.B. Le contrat est respecté pour aujourd'hui.... à voir pour l'avenir... Encore merci pour vos nouvelles. Je vous embrasse tous les deux avec mon amitié. Daniel -
- 19. Gilles MERLET Le 07/09/2019
Quel plaisir de vous voir en pleine forme et toujours "la banane". On rêve avec vous et nous aurons une pensée pour toi J.B mardi lorsque nous reprendrons la marche nordique avec Quentin.
Continuez comme ça, c'est SUPER ! -
- 20. Jess Le 06/09/2019
coucou,
On vous regarde de loin avec les garçons. Super voyage profitez à fond.Merci pour votre carte de rentrée Léo a adoré. Bisous bisous
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